Suite à la diffusion de l’émission Cash Investigation sur France2 (disponible en replay pour une courte période sur le site pluzz) sur le thème du greenwashing (entreprises qui souhaitent associer l’écologie à leur image/notoriété), nous avons souhaité résumer la partie consacrée à la banque Crédit Agricole.
– Le crédit Agricole a diffusé une campagne pour promouvoir son coté « écologique » à l’international, une campagne en anglais pour se présenter comme une banque écologique, « green »
– L’émission Cash Investigation annonce que la banque du Crédit Agricole investit de forte somme d’argent dans des nouvelles centrales nucléaires et dans une plateforme pétrolière.
– De plus dans cette émission on apprend que la banque a déboursé 400 000€ auprès de l’association WWF pour un partenariat d’un an. Suite à ce partenariat la banque Crédit Agricole peut afficher le logo du WWF sur son site Internet.
– De plus d’après un classement indépendant, la banque Crédit Agricole serait la banque la moins écologique en France en fonction de ses investissements, on retrouve également dans ce classement des « pires » banques, la banque HSBC.
Les réactions sur le net
« Cash Investigation » révèle que la banque continue d’investir massivement dans les énergies fossiles. Outre une plate-forme pétrolière au Groenland, la banque participerait aux financements d’usines ayant recourt au sable bitumineux et au charbon.
Dans sa communication, le Crédit Agricole se réclame pourtant du soutien de la prestigieuse organisation non gouvernementale au Panda : WWF, avec qui elle a conclu un partenariat en 2010 rapportant 400.000 euros par an à l’ONG. Un paradoxe qui a logiquement alerté la rédaction du magazine, qui a alors demandé des explications au patron de WWF.
Source : http://www.reunisel.com/?p=1078
Il prouve que certains produits financiers vendus aux particuliers par de grandes banques (LCL, Société générale, Crédit agricole) comme des investissements socialement responsables ne valent pas mieux que les autres.
Source : http://television.telerama.fr/tele/magazine/cash-investigation,8358745,emission36910828.php
C’est ainsi que le crédit Agricole se fait épingler , tout comme évian avec sa bouteille “verte” ; le WWF France qui distribue son panda (logo) dans des partenariats certes lucratifs mais pas toujours cohérents avec le projet de l’association et qui à terme risque de mettre en péril la crédibilité de cette institution
Les réactions sur Twitter :
Laurent @Ls01
« Si le Crédit Agricole se casse la gueule, c’est à cause d’Emporiki, hein… Elise Lucet n’y est pour rien Désolé »
Carole @Nipette
« Le Crédit Agricole prend cher sur France 2 cashinvestigation intéressant »
Cécile Duflot @CecileDuflot
« Courageux, passionnant, limpide Cash investigation : Très intéressant documentaire sur le green washing sur France2. »
Arrêt sur Images @arretsurimages
« On change totalement de sujet : bons reportages dans la nouvelle émission d’Elise Lucet sur F2, Cash investigation. »
Votre avis ?
N’hésitez pas à partager votre avis sur l’aspect écologique de la banque Crédit Agricole et sur l’émission Cash Investigation via le formulaire en bas de page.
Bonjour,
Je m’appelle Sabrina et je travaille au sein de Crédit Agricole S.A. Je me permets d’intervenir sur ce sujet à la suite de récentes actualités.
Des informations tendancieuses et inexactes voire diffamatoires sur la politique de développement durable du groupe Crédit Agricole figuraient dans le reportage de Cash Investigation. Pour s’en tenir à deux exemples que vous citez dans le début de votre article, il est faux que le Crédit Agricole finance Suncor ou ait participé au financement de Jaitapur en Inde.
La justice a reconnu le bienfondé de cette position puisque France Télévision a été condamné en première instance le 12 juillet dernier puis en appel le 8 novembre. La Cour d’Appel a notamment ordonné la diffusion d’un droit de réponse. Celui-ci sera diffusé ce soir, sur l’antenne de France 2, aux alentours de 22h30.
J’espère que ces éléments vous permettront d’éclairer au mieux la position du groupe Crédit Agricole.
Cordialement,
Sabrina